Depuis plusieurs semaines, notre première promotion des commissaires aux comptes explorateurs profite d’un accompagnent sur la digitalisation de leur cabinet. Nous avons profité de nos échanges avec eux pour récolter leur vision de la profession en quelques questions :

Qu’est-ce qui vous anime le plus dans le métier de CAC ? 

J’aime beaucoup faire les inventaires, voir la vie d’entreprise et son fonctionnement. D’autant plus quand il s’agit d’un client industriel : cela permet de voir ses ateliers. C’est souvent impressionnant.

Comment vois-tu l’avenir de la profession ? 

Les confinements nous ont parfois éloigné de nos clients. Il faut savoir se détacher des chiffres pour laisser parler le client. En laissant le client décrire son activité, et en prenant le temps de comprendre son quotidien, la parole se libère et la relation se tisse. Cela permet d’arriver sur des sujets qui n’auraient jamais été abordés sinon. C’est donc le relationnel l’avenir du CAC.

Comment accueillez-vous l’aspect numérique du métier ?

Nous allons être amenés de plus en plus à gérer des flux informatiques. Nous allons devoir vérifier que le flux d’informations qui arrive d’un côté et qui repart de l’autre soit bien le bon et qu’il a été traité. Il y a de grandes chances que les impôts s’appuient sur une profession réglementée comme la notre pour certifier ces flux.